RETOUR INFO SANTE ACCUEIL PRODUITS MEDIA INFO SANTÉ TEMOIGNAGES POINTS DE VENTE NOUS CONTACTER QUI SOMMES NOUS MENTIONS LEGALES ENGLISHLa région vulvo-génitale est un lieu de communication entre le monde environnant et les organes internes: Uretère-Anus-Vagin. La région vulvo-génitale est un lieu fragile à la jonction de la peau et des muqueuses génitales. Le corps a ses propres moyens de défenses naturelles : · Ecosystème vaginal · Film hydrolipidique de la peau et secrétions des glandes sébacées. Elles peuvent être débordées par des conditions défavorables ,défaut d’hygiène ou au contraire excès d’hygiène.
Dr. Marie Chantal LANDEAU Obstetricien-Gynecologiste - PARIS
pH et hygiène de la région vulvo-génitale
pH neutre - 7
pH vaginal entre 3.8 et 4.2
pH de la peau, entre 6 and 6.5
pH vulvaire - 5.5
La peau a un pH NATURELLEMENT ACIDE pH
Écosystème Vaginal La cavité vaginale est une cavité septique : 108 à 109 germes / ml de sécrétion. La flore vaginale est sous la dépendance de l’imprégnation oestrogénique. Elle se modifie en fonction de l’âge. De nombreux autres facteurs peuvent altérer son équilibre. Le PH vaginal est antifongique mais pas antibactérien. Facteurs favorisants les infections Une hygiène agressive est un facteur de fragilisation de la zone vulvaire. Défaut d’hygiène ou élévation de la température locale provoquent: - Macération des sécrétions physiologiques - Développements des germes anaérobies et sécrétions d’amines aromatiques irritantes · Fréquence des rapports sexuels, vêtements trop serrés, sous-vêtements en Nylon · Facteurs iatrogènes : Tampons périodiques. Douche vaginale. Crèmes spermicides. Contraception mécanique. Usage prolongé de produits d’hygiène intime non adaptés à pH alcalin. Usage de certains produits de toilette: savons, sprays, papiers parfumés. Alimentation sucrée ou diabète... . Piscines chlorées. . Carence en fer et en zinc . Stress Ce qu’il faut éviter Douche vaginale déconseillée formellement. Antisepsie vulvaire sauf traitement médical court. Port de sous-vêtements synthétiques. Port de vêtements serrés. Échanger linge de toilette ou maillots de bains. Garder un maillot de bain humide. Éviter eau calcaire et savonnages répétitifs. Attention aux bains, aux huiles essentielles et aux déodorants. Protèges slip ou garnitures périodiques avec pellicule plastifiée. Port de protection interne en cas d’infection vaginale. Éviter les rapports sexuels en période de règles. augmentation du risque d’infections. Rapports sexuels anaux puis vaginaux sans précautions hygiéniques entre ceux-ci. Ce qu’il faut faire Pas plus de deux toilettes quotidiennes.Porter des sous-vètements en coton. Utiliser un détergent adapté pour un lavage à 60°. Changer de sous-vêtement quotidiennement. Après avoir uriné ou après défécation, essuyer d’avant en arrière. Préférer la douche au bain ou limiter la durée. Bien sécher la vulve avec linge propre ou sèche cheveux. Utiliser des produits à PH adaptés 5.2 ou 5.5. Changer régulièrement les serviettes hygiéniques ou les tampons Conclusions - Hygiène intime: Utiliser un produit de toilette spécifique au pH 5.5. Deux toilettes quotidiennes d'avant en arrière , sans gant de toilette. - Traitement de pathologies: Prescription médicale - Produits d ’hygiène spécifiques (éventuellement) - Au terme du traitement : retour à l ’utilisation de produits au pH de 5.5 . - Un produit d ’hygiène non adapté peut être à l ’origine de nouvelles pathologies: symptômes: assèchement de la vulve, irritations, démangeaisons...